Manquer la paix, c’est risquer l’anéantissement

Car, à bien y penser, la paix n’est pas un état d’esprit, mais une rencontre, une expérience qui détermine notre vie. « En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : ‘Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !’ »

Tout au long de notre vie, nous avons des occasions de connaître Dieu. Mais il y a des moments cruciaux où manquer de reconnaître et d’accueillir Jésus s’avère préjudiciable. Au moment où Jésus prononce ces paroles, il approche du temps de sa crucifixion. Au lieu d’accueillir la paix de Dieu, le peuple va choisir de le violenter.

Refuser la paix à des moments critiques de notre vie conduit à subir des épreuves et à se trouver sans recours : maladie, deuil, abandon, …

Les pensées, les tentations comme les drames, « ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » (Lc 19, 41-44)

Il y a des moments où l’humble reconnaissance de l’amour de Dieu a des conséquences infinies pour toute notre vie. Soyons attentifs et en attente des moments où Dieu vient nous visiter, comme il le fait par la Parole de ce jour ! En ce jour « d’action de grâce » aux Etats-Unis, prenons le temps de remercier Dieu pour sa paix et pour les moments heureux des semaines passées !

A propos de l'auteur: D. Grea