Qui dit mieux ?

Pas simple de comprendre la Parole de Dieu qui sort de la bouche du prophète Joël aujourd’hui : « Prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez les anciens et tous les habitants du pays dans la maison du Seigneur votre Dieu. Criez vers le Seigneur : ‘Ah ! jour de malheur !’ Le jour du Seigneur est proche, il vient du Puissant comme un fléau. » (Joël 1, 13-15)

Quoi ! Le jour du Seigneur vient comme un fléau ? La fête annoncée prend des allures de drame…

Ce n’est pourtant pas sans rappeler le paradoxe de la Croix : l’amour infini de Dieu, ne nous laisse pas sans questions. Le tourment du péché se révèle et prend fin à la Croix. De même, face à la bonté de Dieu, nous éprouvons une repentance qui déchire notre cœur par l’expérience de notre péché mis au jour et dans le même temps, nous nous éprouvons libres, définitivement.

Il y a bien des jours de fêtes qui ne vont pas sans fléau. Avec Jésus, ce n’est plus la morsure du passé qui domine, mais la grâce de Dieu et l’alliance dans laquelle il nous fait entrer : « C’est moi, n’ayez pas peur ».

A propos de l'auteur: D. Grea