Ils n’osaient pas encore y croire.
Nous désespérons facilement de nous-mêmes. Quand nous ne parvenons pas à aimer ou à nous laisser aimer, quand nous répétons les mêmes erreurs, nous nous trouvons incapables, nuls. La bonne nouvelle de l’Evangile ouvre un chemin pour les hommes du monde. St Jean témoigne : « Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement des nôtres, mais encore de ceux du monde entier. » (1Jn 2, 1-5)
Belles paroles qui se heurtent peut-être à notre désillusion. Nous doutons tellement d’être considérés avec tant de déférence et de bonté que, malgré la joie qui monte en nous, lorsque nous entendons ces paroles, nous doutons.
Il s’est passé la même chose lorsque les apôtres se sont trouvés face à Jésus, après sa résurrection : « Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. » (Lc 24, 35-48)
Ne prenons pas le risque que notre doute sur la résurrection de Jésus nous prive de la joie qui pointe déjà en nous, légère et lumineuse!