Culpabilité
On entend que le christianisme est culpabilisant. Peut-être que des religieux le laissent penser, mais cela n’est pas fidèle à l’Evangile.
Certes, quand on fait une chose que notre conscience réprouve, on se sent coupable. Or l’éclairage de la Bonne Nouvelle de Jésus met au jour l’envers de notre cœur, ce qui n’apparaît pas aux autres. L’Evangile rappelle – et révèle souvent – ce qui torture notre conscience ou ce que nous essayons d’oublier. Jésus dit : « celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » (Jn 3, 14-21)
Si je rejette Jésus, alors le mal mis en lumière par l’Evangile me reste avec son poids de culpabilité et je trouve le christianisme triste et repoussant. Au contraire, si je laisse Jésus faire la lumière, non seulement la culpabilité s’en va, mais elle se transforme en paix et en force, par le pardon et la grâce de la réconciliation. Nous voici libres et capables de porter en nous cette lumière.