Je me suis éloigné de toi, mais s’il te plaît, reviens !
D’ordinaire, on attend que la personne qui nous a tourné le dos revienne d’elle-même pleine de regrets. Mais il arrive que nos égarements nous empêchent de revenir. Eh oui, ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. C’est donc à l’aimé, s’il le veut bien, de revenir… « Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante.
Que ta main soutienne ton protégé, le fils de l’homme qui te doit sa force. Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom ! » (Psaume 79 ou 80)
Le repentir du peuple de Dieu coïncide avec sa foi retrouvée. Nous connaissons, tous, des jours de repentir. Dans le Psaume cité ici, c’est un peuple, une Église qui reconnait son égarement. Laquelle oserait un tel acte de foi aujourd’hui ? En attendant, cherchons à vivre cette prière que toutes nos Églises nous invitent à prononcer pour nous-mêmes.