Cette année, nous pouvons fêter Noël en contemplant Jésus à la crèche, à partir de ce qu’il est devenu, de ce qu’il a dit et réalisé pour nous.

Sans doute que si Dieu venait chez nous ce Noël, il passerait par la porte et non par la cheminée ! On pourrait imaginer qu’il nous dise : viens à moi, je vais te dire ce qu’il faut que tu fasses pour obtenir ma bienveillance, j’ai des limites, des règles, des rites à te donner. En réalité, nombreux sont ceux qui pensent cela. 

Au contraire, quand Jésus vient à nous, il nous dit : « venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai, je vous donnerai le repos. » Il se fait connaître comme celui qui prend sur lui ce qui nous oppresse. Il réalise l’œuvre la plus grande en nous donnant une paix et une liberté imprenable.
Puisque Dieu se fait chair, il y a du divin dans nos vies lorsque nous l’accueillons à Noël. Et ce divin n’ajoute pas des contraintes, il ouvre des voies nouvelles, donne une estime de soi sincère et nous dispose à de l’inédit. Devant le bébé de la crèche, nous pouvons déjà percevoir la vie et la paix qu’il veut pour nous, elles viennent de Lui et n’ont pas de fin. Profitons-en !

Je mesure la force de ces mots, écrits au chevet de ma maman pour qui Noël est une Pâque.