Enfermés
La peine nous saisit tous un jour ou l’autre, peine de nos actes, de nos paroles et des blessures qu’elles occasionnent, peine des attitudes ou des jugements qui nous ont humilié…
Jésus dit: « Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, toute heureuse qu’un être humain soit venu au monde. »
Cette peine peut être dépassée. Nous sommes alors comme la femme enceinte, en travail, sauf qu’il s’agit d’une naissance nouvelle, une naissance à nous-mêmes, à l’être que Dieu a créé à son image. Dans le temps de la peine ou de la souffrance pendant le passage libérateur, nous pouvons douter, désespérer, être tentés d’abandonner la partie et de rester dans la situation qui nous oppresse.
La promesse de Jésus arrive comme une lumière plus vive que toutes celles que nos yeux perçoivent, car cette promesse a été réalisée par sa mort et sa résurrection. Et ils sont nombreux ceux qui témoignent que cette promesse s’est réalisée, à leur grande surprise, dans leur vie: « Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions.« (Jn 16, 20-23)